Territoire de transition entre les plaines de l\u2019Aude et les hautes montagnes du massif pyr\u00e9n\u00e9en, les environs de Puilaurens profitent principalement d\u2019un climat montagnard<\/strong>, mais sont \u00e9galement soumis aux influences m\u00e9diterran\u00e9ennes<\/strong>. Une diversit\u00e9 climatique \u00e0 l\u2019origine de trois types de formations v\u00e9g\u00e9tales : la ch\u00eanaie<\/strong> \u00e0 ch\u00eanes pubescents, la pin\u00e8de<\/strong> \u00e0 pins sylvestres et les h\u00eatraies-sapini\u00e8res<\/strong> qui s\u2019\u00e9tagent sur les reliefs. La vall\u00e9e de la Boulzane est ainsi bord\u00e9e, \u00e0 l\u2019ouest, par la for\u00eat domaniale d\u2019En Malo-Bac-Estable, au sud, par la for\u00eat de Boucheville, et au nord, par la for\u00eat des Fanges, ancienne for\u00eat royale qui s\u2019\u00e9tend sur 1800\u00a0ha.<\/p>\n

L\u2019omnipr\u00e9sence des for\u00eats <\/strong>constitue un des int\u00e9r\u00eats paysagers forts de ce territoire, formant un magnifique \u00e9crin verdoyant aux abords du ch\u00e2teau. Faiblement affect\u00e9 par les activit\u00e9s humaines, l\u2019environnement appara\u00eet comme sauvage et naturel. Il n\u2019en fut pourtant pas toujours ainsi\u00a0: dans les ann\u00e9es 1950-1960, les clich\u00e9s montrent des paysages souvent pel\u00e9s, victimes d\u2019une surexploitation foresti\u00e8re, particuli\u00e8rement intense au XIX^{e<\/sup>\u00a0si\u00e8cle. Les campagnes de reboisement et les mesures de protection dont b\u00e9n\u00e9ficient d\u00e9sormais les for\u00eats ont redonn\u00e9 toute sa splendeur au patrimoine paysager.<\/p>\n}

[\/vc_column_text][\/vc_column][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/6″][\/vc_column][\/vc_row][vc_row full_width=\u00a0\u00bbstretch_row_content_no_spaces\u00a0\u00bb][vc_column]

\n<\/a><\/div>\n[vc_separator color=\u00a0\u00bbwhite\u00a0\u00bb][vc_separator color=\u00a0\u00bbwhite\u00a0\u00bb][\/vc_column][\/vc_row][vc_row css=\u00a0\u00bb.vc_custom_1547631914165{padding-right: 25px !important;padding-left: 25px !important;}\u00a0\u00bb][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/6″][\/vc_column][vc_column width=\u00a0\u00bb2\/3″][vc_custom_heading text=\u00a0\u00bbHISTOIRE\u00a0\u00bb font_container=\u00a0\u00bbtag:h2|text_align:left|color:%23f05922″ google_fonts=\u00a0\u00bbfont_family:Open%20Sans%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C600%2C600italic%2C700%2C700italic%2C800%2C800italic|font_style:600%20bold%20regular%3A600%3Anormal\u00a0\u00bb][vc_separator color=\u00a0\u00bbcustom\u00a0\u00bb align=\u00a0\u00bbalign_left\u00a0\u00bb border_width=\u00a0\u00bb3″ el_width=\u00a0\u00bb10″ accent_color=\u00a0\u00bb#f05922″][vc_column_text el_class=\u00a0\u00bbpagehistoire\u00a0\u00bb]Surveillant la vall\u00e9e de la Boulzane et les cols permettant de passer dans la plaine de l\u2019Agly, et au-del\u00e0 en Roussillon, la puissante silhouette de Puilaurens t\u00e9moigne sans \u00e9quivoque de son rattachement au royaume de France dans la deuxi\u00e8me moiti\u00e9 du XIII^{e<\/sup> si\u00e8cle. Mais ses premiers pas dans l\u2019histoire restent encore entour\u00e9s d\u2019un halo de myst\u00e8res.[\/vc_column_text]}

DES ORIGINES MONASTIQUES<\/span><\/div>[vc_column_text el_class=\u00a0\u00bbpagehistoire\u00a0\u00bb]Malgr\u00e9 une pr\u00e9sence humaine attest\u00e9e dans la vall\u00e9e de la Boulzane depuis la fin du pal\u00e9olithique, il faut attendre l\u2019ann\u00e9e 958 pour qu\u2019apparaisse la premi\u00e8re mention dans les textes du \u00ab\u00a0mont Ardu\u00a0\u00bb \u2013 ancien nom du piton sur lequel s\u2019\u00e9l\u00e8vent les ruines de\u00a0Puilaurens. Celui-ci figure alors au rang des territoires conc\u00e9d\u00e9s \u00e0 la riche et influente abbaye de Saint-Michel-de-Cuxa (Roussillon), tout comme l\u2019ensemble de la vall\u00e9e de la Boulzane \u2013 d\u00e9nomm\u00e9e alors vall\u00e9e de la Sainte-Croix. Au tout d\u00e9but du XIe<\/sup> si\u00e8cle, l\u2019existence d\u2019un premier site fortifi\u00e9 \u00e0 Puilaurens semble \u00eatre confirm\u00e9e par une bulle du pape Serge IV \u00e9voquant, parmi les possessions de l\u2019abbaye, \u00ab\u00a0le Castrum<\/span> de Saint-Laurent avec l\u2019\u00e9glise du m\u00eame nom\u00a0\u00bb (castrum Sancti-Laurenti cum eadem ecclesia)<\/em>.<\/p>\n

Le ch\u00e2teau dispara\u00eet ensuite des sources durant pr\u00e8s de deux si\u00e8cles. Contrairement \u00e0 la plupart des ch\u00e2teaux des Corbi\u00e8res, son nom ne figure en effet ni au rang des grandes lign\u00e9es seigneuriales, ni dans les serments d\u2019hommage f\u00e9odaux, rares documents permettant aux historiens de se renseigner sur les possesseurs des ch\u00e2teaux. On peut donc supposer que Puilaurens resta sous la tutelle de l\u2019abbaye de Cuxa durant toute cette p\u00e9riode.[\/vc_column_text]

AU TEMPS DES CATHARES<\/span><\/div>[vc_column_text el_class=\u00a0\u00bbpagehistoire\u00a0\u00bb]Le nom de Puilaurens r\u00e9appara\u00eet dans l\u2019histoire peu apr\u00e8s le d\u00e9but de la premi\u00e8re croisade<\/a> contre les cathares<\/a> et leurs protecteurs f\u00e9odaux. En 1217, Pierre Cathala, premier ch\u00e2telain de Puilaurens identifi\u00e9 avec certitude, figure comme t\u00e9moin dans l\u2019acte de soumission que Guillaume de Peyreperuse<\/a> fait \u00e0 Simon de Montfort, chef des crois\u00e9s. Mais le seigneur de Peyrepertuse n\u2019a pas dit son dernier mot\u00a0: en 1229, il occupe le ch\u00e2teau de Puilaurens, avant d\u2019\u00eatre finalement excommuni\u00e9. En 1242, fuyant l\u2019inquisition<\/a>, une petite communaut\u00e9 de \u00ab\u00a0parfaits\u00a0\u00bb et de \u00ab\u00a0parfaites\u00a0\u00bb trouve refuge \u00e0 Puilaurens et y demeure \u00e0 partir de 1243 sous la protection de Chabert de Barbaira<\/a>, seigneur faidit<\/em> qui commande \u00e9galement le ch\u00e2teau de Qu\u00e9ribus. L\u2019ann\u00e9e officielle de l\u2019annexion de Puilaurens par le roi de France n\u2019est pas connue, mais elle intervient probablement entre 1250 et 1255, date \u00e0 laquelle Chabert de Barbaira remet le ch\u00e2teau de Qu\u00e9ribus \u00e0 Louis IX.<\/p>\n

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FORTERESSE ROYALE<\/span><\/div>[vc_column_text el_class=\u00a0\u00bbpagehistoire\u00a0\u00bb]En ao\u00fbt 1255, Saint Louis, d\u00e9cidant de r\u00e9organiser militairement la r\u00e9gion, ordonne au s\u00e9n\u00e9chal de Carcassonne de reconstruire le ch\u00e2teau de Puilaurens. Le trait\u00e9 de Corbeil<\/strong><\/a>, trois ans plus tard, ent\u00e9rine la suzerainet\u00e9 fran\u00e7aise sur la r\u00e9gion et porte Puilaurens \u00e0 l\u2019avant-poste de la nouvelle fronti\u00e8re avec le royaume d\u2019Aragon. Cette m\u00eame ann\u00e9e 1258, la\u00a0garnison\u00a0se compose de vingt-cinq sergents d\u2019armes command\u00e9s par un ch\u00e2telain et servis par un chapelain. Les travaux de reconstruction de la forteresse, men\u00e9s selon les nouvelles techniques d\u00e9fensives du mod\u00e8le philippien<\/strong><\/a>, sont encore en cours en 1263, comme en atteste une lettre r\u00e9dig\u00e9e le 8 d\u00e9cembre par le ch\u00e2telain Simon Cauda. Il reconna\u00eet avoir re\u00e7u du s\u00e9n\u00e9chal de Carcassonne \u00ab\u00a0enclume, coins et masse\u00a0\u00bb<\/em> pour tailler la pierre, mais aussi \u00ab\u00a013\u00a0000 carreaux d\u2019arbal\u00e8te, 18 boucliers, cinq chapeaux de fer\u00a0\u00bb<\/em>, ainsi que de nombreuses vivres\u00a0: \u00ab\u00a0six porcs sal\u00e9s, deux boisseaux de bl\u00e9, six setiers de farine, un setier de sel\u00a0\u00bb<\/em>, etc. Un ravitaillement cons\u00e9quent destin\u00e9 \u00e0 assurer la protection de la forteresse en cas d\u2019affrontement avec les troupes aragonaises. En 1473, puis en 1495, ces derni\u00e8res tenteront effectivement d\u2019assi\u00e9ger Puilaurens, en vain.[\/vc_column_text]

RESTAURATION ET ABANDON<\/span><\/div>[vc_column_text el_class=\u00a0\u00bbpagehistoire\u00a0\u00bb]En 1595, le duc de Joyeuse, gouverneur du Languedoc, fait restaurer le ch\u00e2teau qui conna\u00eet alors de profondes transformations\u00a0: adjonction de fortifications suppl\u00e9mentaires adapt\u00e9es \u00e0 l’arme \u00e0 feu<\/strong>\u00a0; construction de b\u00e2timents d’habitation dans la premi\u00e8re enceinte et r\u00e9am\u00e9nagement d\u2019une partie de la seconde enceinte. En 1615, Louis XIII autorise le ch\u00e2telain, Henri Montsarat du Vivier, \u00e0 couper 150 sapins dans les for\u00eats royales pour des r\u00e9parations du ch\u00e2teau. En 1637, Puilaurens est pris par les troupes espagnoles. La place est en effet sans d\u00e9fense : sa garnison s\u2019est port\u00e9e au secours des forces fran\u00e7aises qui d\u00e9fendent Leucate.<\/p>\n

Apr\u00e8s le\u00a0trait\u00e9 des Pyr\u00e9n\u00e9es <\/strong><\/a>de 1659, qui repousse la fronti\u00e8re aragonaise au del\u00e0 du Roussillon, Puilaurens n\u2019a plus d\u2019int\u00e9r\u00eat strat\u00e9gique\u00a0: le ch\u00e2teau garde toutefois une garnison d\u2019un effectif de dix hommes command\u00e9s par un gouverneur. Le site est abandonn\u00e9 aux premi\u00e8res ann\u00e9es de la R\u00e9volution.[\/vc_column_text][\/vc_column][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/6″][\/vc_column][\/vc_row][vc_row css=\u00a0\u00bb.vc_custom_1547631941120{padding-right: 25px !important;padding-left: 25px !important;}\u00a0\u00bb][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/6″][\/vc_column][vc_column width=\u00a0\u00bb2\/3″][vc_separator color=\u00a0\u00bbwhite\u00a0\u00bb][vc_custom_heading text=\u00a0\u00bbDESCRIPTION DU SITE\u00a0\u00bb font_container=\u00a0\u00bbtag:h2|text_align:left|color:%23f05922″ google_fonts=\u00a0\u00bbfont_family:Open%20Sans%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C600%2C600italic%2C700%2C700italic%2C800%2C800italic|font_style:600%20bold%20regular%3A600%3Anormal\u00a0\u00bb][vc_separator color=\u00a0\u00bbcustom\u00a0\u00bb align=\u00a0\u00bbalign_left\u00a0\u00bb border_width=\u00a0\u00bb3″ el_width=\u00a0\u00bb10″ accent_color=\u00a0\u00bb#f05922″][vc_column_text el_class=\u00a0\u00bbpagehistoire\u00a0\u00bb]Contrairement aux autres forteresses des Corbi\u00e8res, Puilaurens ne semble pas avoir conserv\u00e9 d\u2019\u00e9l\u00e9ments ant\u00e9rieurs \u00e0 la conqu\u00eate royale. Le ch\u00e2teau primitif fut probablement ras\u00e9 lors de la reconstruction command\u00e9e par Louis IX en 1255. Les vestiges actuels datent donc essentiellement du dernier tiers du XIII^{e<\/sup> si\u00e8cle<\/strong> et des r\u00e9am\u00e9nagements effectu\u00e9s aux cours des XVIe<\/sup> et XVIIe<\/sup> si\u00e8cles.[\/vc_column_text][vc_custom_heading text=\u00a0\u00bbACC\u00c8S\u00a0\u00bb font_container=\u00a0\u00bbtag:h3|font_size:30|text_align:left|color:%23f05922″ google_fonts=\u00a0\u00bbfont_family:Open%20Sans%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C600%2C600italic%2C700%2C700italic%2C800%2C800italic|font_style:400%20regular%3A400%3Anormal\u00a0\u00bb][vc_column_text el_class=\u00a0\u00bbpagehistoire\u00a0\u00bb]Situ\u00e9 sur un promontoire rocheux ceintur\u00e9 de versants abrupts, le ch\u00e2teau n\u2019est accessible que par sa face sud. Du parking visiteur, un sentier rocailleux m\u00e8ne en 15\u00a0minutes sous les murailles du ch\u00e2teau. Mais encore faut-il, pour atteindre l\u2019entr\u00e9e, gravir l\u2019impressionnante rampe en chicanes<\/span> <\/strong>m\u00e9nag\u00e9e dans la faille du rocher. Bord\u00e9s de neufs murets \u00e9tag\u00e9s, ces lacets formaient autant de pi\u00e8ges pour l\u2019assaillant, \u00e0 la merci des archers et arbal\u00e9triers post\u00e9s sur les remparts et les tours sup\u00e9rieures. Avec le d\u00e9veloppement des armes \u00e0 feu, les murets furent fortifi\u00e9s au XVIe<\/sup> si\u00e8cle et une Barbacane<\/span><\/strong>, perc\u00e9e de canonni\u00e8res, am\u00e9nag\u00e9e en amont.[\/vc_column_text][vc_custom_heading text=\u00a0\u00bbPREMI\u00c8RE ENCEINTE\u00a0\u00bb font_container=\u00a0\u00bbtag:h3|font_size:30|text_align:left|color:%23f05922″ google_fonts=\u00a0\u00bbfont_family:Open%20Sans%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C600%2C600italic%2C700%2C700italic%2C800%2C800italic|font_style:400%20regular%3A400%3Anormal\u00a0\u00bb][vc_column_text el_class=\u00a0\u00bbpagehistoire\u00a0\u00bb]La premi\u00e8re enceinte s\u2019organise autour d\u2019une vaste cour, \u00e0 laquelle on acc\u00e8de apr\u00e8s avoir franchi la porte d\u2019entr\u00e9e<\/strong>, surmont\u00e9e d\u2019un Assommoir<\/span>, et une premi\u00e8re courette.<\/p>\n}

Le trac\u00e9 irr\u00e9gulier de la grande cour<\/strong> \u00e9pouse les contours du rocher, d\u00e9limitant un vaste espace de 60 m sur 25 m environ. Les murailles ont conserv\u00e9 toute leur hauteur, de 8 \u00e0 10 m, et l\u2019essentiel de leur cr\u00e9nelage<\/strong>, sans doute restaur\u00e9 au XVI^{e<\/sup> ou XVIIe<\/sup> si\u00e8cle. Deux tours semi-circulaires<\/strong> rythment l\u2019enceinte \u00e0 l\u2019est et au sud, toutes deux originellement ouvertes \u00e0 la gorge \u2013 celle du sud est aujourd\u2019hui obtur\u00e9e par un mur.<\/p>\n}

Sur le front nord, les vestiges d\u2019un b\u00e2timent d\u2019habitation<\/strong> gardent la trace d\u2019un acc\u00e8s partiellement enterr\u00e9. Il dessert une<\/strong> citerne<\/strong> et une salle d\u00e9fendue par deux Arch\u00e8res<\/span><\/strong>\u00a0<\/strong>;<\/strong> une \u00e9troite Poterne<\/span> surplombe les vestiges d\u2019une seconde citerne, destin\u00e9e \u00e0 recueillir le trop plein de la premi\u00e8re.<\/p>\n

Une deuxi\u00e8me poterne<\/strong>, perc\u00e9e au pied de la tour est, donne acc\u00e8s \u00e0 une plate-forme ext\u00e9rieure, d\u2019o\u00f9 l\u2019on profite d\u2019un large panorama<\/strong> sur le village de Puilaurens, la vall\u00e9e de la Boulzane et au loin le massif du Canigou. L\u2019occasion d\u2019admirer \u00e9galement le parement ext\u00e9rieur de la tour Est, en pierres \u00e0 Bossage<\/span><\/strong>, typiques de l\u2019architecture philippienne.[\/vc_column_text][vc_custom_heading text=\u00a0\u00bbSECONDE ENCEINTE\u00a0\u00bb font_container=\u00a0\u00bbtag:h3|font_size:30|text_align:left|color:%23f05922″ google_fonts=\u00a0\u00bbfont_family:Open%20Sans%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C600%2C600italic%2C700%2C700italic%2C800%2C800italic|font_style:400%20regular%3A400%3Anormal\u00a0\u00bb][vc_column_text el_class=\u00a0\u00bbpagehistoire\u00a0\u00bb]Accol\u00e9e au nord-ouest de la grande cour, la seconde enceinte est un r\u00e9duit fortifi\u00e9 b\u00e2ti au sommet du site et dominant la premi\u00e8re muraille de quelques m\u00e8tres. L\u2019\u00e9tude de ses diff\u00e9rentes constructions t\u00e9moigne d\u2019importants r\u00e9am\u00e9nagements aux XVI^{e<\/sup> et XVIIe<\/sup> si\u00e8cles.<\/p>\n}

Une passerelle, r\u00e9cemment reconstitu\u00e9e \u00e0 la place de rampe d\u2019origine, m\u00e8ne \u00e0 la porte d\u2019entr\u00e9e ouverte dans l\u2019angle sud-est. Imm\u00e9diatement en face, un couloir situ\u00e9 entre muraille et rocher m\u00e8ne \u00e0 la tour Nord<\/strong>, ouverte \u00e0 la gorge<\/span>. Sur un c\u00f4t\u00e9 de ce couloir s\u2019ouvre un \u00e9troit boyau, am\u00e9nag\u00e9 dans le rocher, acc\u00e9dant \u00e0 des galeries<\/strong> d\u00e9bouchant sur l\u2019ext\u00e9rieur, \u00e0 flanc de falaise. Celles-ci, ferm\u00e9es par des ma\u00e7onneries, devaient servir de magasins ou de r\u00e9serves.<\/p>\n

En empruntant des escaliers, mis au jour lors des travaux, on arrive \u00e0 une tour de plan quadrangulaire<\/strong>. Munie d\u2019une chemin\u00e9e et d\u2019un placard, cette tour habitable semble ne pas remonter au-del\u00e0 du XVI^{e<\/sup>\u00a0si\u00e8cle.<\/p>\n}

Vers l\u2019ouest, les remparts dominant les chicanes d\u2019acc\u00e8s aboutissent \u00e0 une tour circulaire par\u00e9e de pierres \u00e0 bossage c\u00f4t\u00e9 ext\u00e9rieur. Il s\u2019agit de la tour Ouest<\/strong>, ou tour de la Dame Blanche<\/strong>, ainsi nomm\u00e9e d\u2019apr\u00e8s une l\u00e9gende locale. On raconte en effet, que Blanche de Bourbon, assassin\u00e9e par son mari le roi de Castille, viendrait hanter les lieux pendant les p\u00e2les nuits, envelopp\u00e9e de voiles blancs. Nulle trace de fant\u00f4me en tout cas dans la pi\u00e8ce inf\u00e9rieure de la tour, vo\u00fbt\u00e9e sur Crois\u00e9e d\u2019Ogives<\/span>, mais deux arch\u00e8res et un \u00e9tonnant conduit porte-voix,<\/strong> creus\u00e9 dans la paroi, qui permettait la conversation avec l\u2019\u00e9tage sup\u00e9rieur. \u00c0 l\u2019\u00e9tage subsistent une fen\u00eatre \u00e0 Coussi\u00e8ge<\/span> et une porte.<\/p>\n

Desservies par un escalier condamn\u00e9 par les travaux du XVII^{e<\/sup> si\u00e8cle, des Latrines<\/span><\/strong> sont visibles dans la hauteur de la Courtine<\/span> nord, \u00e0 peu de distance d\u2019une citerne<\/strong>.[\/vc_column_text][vc_separator color=\u00a0\u00bbwhite\u00a0\u00bb][vc_separator color=\u00a0\u00bbwhite\u00a0\u00bb][\/vc_column][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/6″][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/6″][\/vc_column][vc_column width=\u00a0\u00bb2\/3″][vc_custom_heading text=\u00a0\u00bbLE CH\u00c2TEAU DE PUILAURENS EN IMAGES\u00a0\u00bb font_container=\u00a0\u00bbtag:h2|text_align:center|color:%23f05922″ google_fonts=\u00a0\u00bbfont_family:Open%20Sans%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C600%2C600italic%2C700%2C700italic%2C800%2C800italic|font_style:600%20bold%20regular%3A600%3Anormal\u00a0\u00bb][vc_separator color=\u00a0\u00bbcustom\u00a0\u00bb border_width=\u00a0\u00bb3″ el_width=\u00a0\u00bb10″ accent_color=\u00a0\u00bb#f05922″][\/vc_column][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/6″][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]}

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