Le ch\u00e2teau est situ\u00e9 sur la commune de<\/strong>\u00a0Monts\u00e9gur<\/strong>, dans le<\/strong>\u00a0d\u00e9partement de l\u2019Ari\u00e8ge<\/strong>.<\/strong>[\/vc_column_text][\/vc_column_inner][vc_column_inner width=\u00a0\u00bb1\/6″][\/vc_column_inner][\/vc_row_inner][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/6″][\/vc_column][vc_column width=\u00a0\u00bb2\/3″][vc_custom_heading text=\u00a0\u00bbSITUATION PAYSAG\u00c8RE ACTUELLE, AU CH\u00c2TEAU DE MONTS\u00c9GUR\u00a0\u00bb font_container=\u00a0\u00bbtag:h2|text_align:left|color:%23f05922″ google_fonts=\u00a0\u00bbfont_family:Open%20Sans%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C600%2C600italic%2C700%2C700italic%2C800%2C800italic|font_style:600%20bold%20regular%3A600%3Anormal\u00a0\u00bb][vc_separator color=\u00a0\u00bbcustom\u00a0\u00bb align=\u00a0\u00bbalign_left\u00a0\u00bb border_width=\u00a0\u00bb3″ el_width=\u00a0\u00bb10″ accent_color=\u00a0\u00bb#f05922″][vc_column_text el_class=\u00a0\u00bbpagehistoire\u00a0\u00bb]Situ\u00e9 aux confins orientaux du d\u00e9partement de l\u2019Ari\u00e8ge<\/strong>, \u00e0 la limite de l\u2019Aude, le ch\u00e2teau de Monts\u00e9gur se dresse \u00e0 1207 m d\u2019altitude au c\u0153ur du Pays d\u2019Olmes<\/strong> sur le front nord-pyr\u00e9n\u00e9en. Ce territoire aux caract\u00e9ristiques tr\u00e8s fortement montagnardes est marqu\u00e9 au nord par le pi\u00e9mont pyr\u00e9n\u00e9en. Les cha\u00eenons calcaires du Plantaurel ne d\u00e9passent gu\u00e8re 1 000 m d\u2019altitude, et, au sud, par la masse de la montagne de Tabe<\/strong>, culminant \u00e0 2 368 m, au pic de Soularac.<\/p>\n

Le ch\u00e2teau de Monts\u00e9gur est lui m\u00eame implant\u00e9 au sommet d\u2019une cr\u00eate rocheuse, sur un piton particuli\u00e8rement abrupt c\u00f4t\u00e9 nord. C\u2019est le fameux pog<\/em><\/strong> de Monts\u00e9gur. Une appellation d\u00e9riv\u00e9e du latin podium,<\/em> qui d\u00e9signe une petite \u00e9minence, une colline ou une montagne. Les parlers r\u00e9gionaux ont \u00e9galement traduit par \u00ab pech \u00bb ou \u00ab puy \u00bb. L\u2019ensemble de la cr\u00eate est compos\u00e9 de calcaires compacts du secondaire (ici urgo-aptien), qui g\u00e9n\u00e9r\u00e8rent partout des reliefs de failles, gorges et falaises. Dans ce cas pr\u00e9cis, le site est, en plus, celui d’un chevauchement le long de la grande faille nord-pyr\u00e9n\u00e9enne. Il a soulev\u00e9 des \u00e9cailles calcaires <\/strong>au contact du massif ancien de Tabe. Par ailleurs, l’\u00e9caille de Monts\u00e9gur en est la plus spectaculaire, surplombant la vall\u00e9e de plus de 500 m.<\/p>\n

 <\/p>\n

Une position g\u00e9ographique privil\u00e9gi\u00e9e<\/h3>\n

La position dominante du site offre au nord, vers la plaine, un panorama exceptionnel<\/strong> dont l\u2019horizon est la Montagne Noire, \u00e0 pr\u00e8s de 70\u00a0km. Au premier plan se dessinent les cha\u00eenons successifs des montagnes bois\u00e9es sous-pyr\u00e9n\u00e9ennes, puis le Plantaurel et les villes de Lavelanet et Laroque-d\u2019Olmes. Les collines aquitaines et les Corbi\u00e8res occidentales sont pleinement visibles au nord-est, tandis que le regard porte au nord-ouest jusqu\u2019\u00e0 la plaine de l\u2019Ari\u00e8ge.<\/p>\n

Le climat<\/strong> est principalement oc\u00e9anique et montagnard mais avec des influences m\u00e9diterran\u00e9ennes. En effet, la position avanc\u00e9e du massif de Tabe entra\u00eene de forts contrastes et des pr\u00e9cipitations abondantes. (950 mm\/an \u00e0 B\u00e9lesta, 1 320 mm\/an \u00e0 Monts\u00e9gur). Cette situation est propice au d\u00e9veloppement de la for\u00eat<\/strong>, v\u00e9g\u00e9tation la plus marquante du paysage du Pays d\u2019Olmes. Elle couvre pr\u00e8s de 60 % de l\u2019espace sur le front montagnard. Jusqu\u2019\u00e0 70 % sur la bordure du Pays de Sault o\u00f9 le sapin constitue l\u2019essence dominante.[\/vc_column_text][\/vc_column][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/6″][\/vc_column][\/vc_row][vc_row full_width=\u00a0\u00bbstretch_row_content_no_spaces\u00a0\u00bb][vc_column]

\n<\/a><\/div>\n[vc_separator color=\u00a0\u00bbwhite\u00a0\u00bb][\/vc_column][\/vc_row][vc_row css=\u00a0\u00bb.vc_custom_1547546091001{padding-right: 25px !important;padding-left: 25px !important;}\u00a0\u00bb][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/6″][\/vc_column][vc_column width=\u00a0\u00bb2\/3″][vc_separator color=\u00a0\u00bbwhite\u00a0\u00bb][vc_custom_heading text=\u00a0\u00bbHISTOIRE DU CH\u00c2TEAU DE MONTS\u00c9GUR\u00a0\u00bb font_container=\u00a0\u00bbtag:h2|text_align:left|color:%23f05922″ google_fonts=\u00a0\u00bbfont_family:Open%20Sans%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C600%2C600italic%2C700%2C700italic%2C800%2C800italic|font_style:600%20bold%20regular%3A600%3Anormal\u00a0\u00bb][vc_separator color=\u00a0\u00bbcustom\u00a0\u00bb align=\u00a0\u00bbalign_left\u00a0\u00bb border_width=\u00a0\u00bb3″ el_width=\u00a0\u00bb10″ accent_color=\u00a0\u00bb#f05922″][vc_column_text el_class=\u00a0\u00bbpagehistoire\u00a0\u00bb]Le nom et l\u2019histoire de Monts\u00e9gur sont irr\u00e9m\u00e9diablement li\u00e9s \u00e0 la trag\u00e9die des cathares<\/a>. Pourtant, la forteresse que l\u2019on admire aujourd\u2019hui, reb\u00e2tie sur ordre de Louis IX \u00e0 partir du milieu du XIII^{e<\/sup> si\u00e8cle, n\u2019a jamais connu ces \u00ab\u00a0bons hommes\u00a0\u00bb et ces \u00ab\u00a0bonnes dames\u00a0\u00bb qui trouv\u00e8rent refuge au sommet du pog<\/em> au d\u00e9but du XIIIe<\/sup> si\u00e8cle. Trois ch\u00e2teaux semblent en tout cas s\u2019\u00eatre succ\u00e9d\u00e9 \u00e0 Monts\u00e9gur au fil de l\u2019histoire. Ils sont respectivement nomm\u00e9s I, II et III par les arch\u00e9ologues et les historiens.[\/vc_column_text]}

\u00ab MONTS\u00c9GUR I \u00bb, MENSONGE OU R\u00c9ALIT\u00c9 ?<\/span><\/div>[vc_column_text el_class=\u00a0\u00bbpagehistoire\u00a0\u00bb]Le 30 avril 1244, Raymond de P\u00e9reille <\/strong>est interrog\u00e9 par l\u2019inquisiteur dominicain Ferrer<\/strong>. Ce jour-l\u00e0, il assure \u00e0 l\u2019inquisiteur, qu\u2019une quarantaine d\u2019ann\u00e9es auparavant, il a reconstruit le Castrum<\/span> de Monts\u00e9gur. Il \u00e9tait alors \u00ab \u00e0 l\u2019\u00e9tat de ruine \u00bb<\/em>, et l’a fait \u00e0 la demande pressante des dignitaires de l\u2019\u00c9glise cathare, pr\u00e9sents \u00e0 Mirepoix. En r\u00e9alit\u00e9, ce \u00ab Monts\u00e9gur I \u00bb, comme les arch\u00e9ologues ont pris l\u2019habitude de d\u00e9signer cette place-forte ant\u00e9rieure \u00e0 celle qui abrita pendant quarante ans la haute hi\u00e9rarchie cathare (\u00ab Monts\u00e9gur II \u00bb), n\u2019a laiss\u00e9 aucune trace \u00e9crite ni aucun vestige arch\u00e9ologique. Si l’on admet qu’un premier Monts\u00e9gur (en ruines en 1204) ait coiff\u00e9 le pog<\/em> avant la fin du XII^{e<\/sup> si\u00e8cle, on ne peut l’imaginer que comme simple poste militaire. En \u00e9voquant l\u2019existence d\u2019un premier Monts\u00e9gur, peut-\u00eatre que Raymond de P\u00e9reille souhaitait se prot\u00e9ger des diverses accusations. Aurait-il cr\u00e9\u00e9 de toutes pi\u00e8ces ce refuge d\u2019\u00abh\u00e9r\u00e9tiques\u00bb ?[\/vc_column_text]}

\u00ab MONTS\u00c9GUR II \u00bb, LE MONT S\u00dbR DES CATHARES<\/span><\/div>[vc_column_text el_class=\u00a0\u00bbpagehistoire\u00a0\u00bb]L\u2019existence d\u2019une communaut\u00e9 cathare sur le pog<\/em> de\u00a0Monts\u00e9gur<\/strong> est attest\u00e9e d\u00e8s le d\u00e9but de la croisade des Barons <\/strong><\/a>(1206). Le castrum de Monts\u00e9gur est implant\u00e9 au c\u0153ur de seigneuries acquises au catharisme<\/a>. Il accueille la noblesse locale : la famille de Raymond de P\u00e9reille, mais \u00e9galement la hi\u00e9rarchie \u00e9piscopale toulousaine et son diacre de Mirepoix. Pour fuir les pers\u00e9cutions, Guilhabert de Castres<\/strong>, l\u2019\u00e9v\u00eaque cathare de Toulouse, s\u2019installe en 1209. Il est accompagn\u00e9 de familles nobles h\u00e9r\u00e9tiques du Lauragais. Si la population du pog<\/em> diminue quelque peu \u00e0 partir de 1216, se r\u00e9appropriant peu \u00e0 peu les terres reconquises aux crois\u00e9s, elle augmente \u00e0 nouveau au lendemain du trait\u00e9 de Meaux-Paris (1229). Ce dernier met fin \u00e0 la croisade royale<\/a> et annonce les d\u00e9buts de l\u2019inquisition<\/a>.<\/p>\n

L\u2019\u00e9v\u00eaque Guilhabert de Castres revient alors en 1232 \u00e0 Monts\u00e9gur, et en fait, \u00ab le si\u00e8ge et la t\u00eate \u00bb de l\u2019\u00c9glise cathare. Une importante communaut\u00e9 religieuse de \u00ab parfaits \u00bb et de \u00ab parfaites \u00bb se r\u00e9fugie \u00e0 ses c\u00f4t\u00e9s. Elles atteignent bient\u00f4t, plus de deux cents personnes. Quant \u00e0 la population la\u00efque, elle est constitu\u00e9e pour l\u2019essentiel du clan seigneurial des Mirepoix-P\u00e9reille (avec leur famille et leur domesticit\u00e9), de chevaliers faidits (seigneurs d\u00e9poss\u00e9d\u00e9s de leurs biens par les crois\u00e9s) avec leurs proches et leurs hommes d\u2019armes. Tout ce petit monde vit donc d\u00e9sormais \u00e0 l\u2019abri au sommet du \u00ab mont s\u00fbr \u00bb (traduction de l\u2019occitan Monts\u00e9gur<\/em>).[\/vc_column_text]

LE SI\u00c8GE DE MONTS\u00c9SUR<\/span><\/div>[vc_column_text el_class=\u00a0\u00bbpagehistoire\u00a0\u00bb]Ni le roi de France, ni le pape, ne peuvent tol\u00e9rer cette place-forte h\u00e9r\u00e9tique. Elle d\u00e9fie leur autorit\u00e9 et envoie r\u00e9guli\u00e8rement des \u00ab parfaits \u00bb diffuser leur croyance en Toulousain, Lauragais ou Carcass\u00e8s. En 1242, suite \u00e0 l\u2019assassinat de deux inquisiteurs <\/strong>\u00e0 Avignonet-Lauragais par des chevaliers et sergents de Monts\u00e9gur, le pape demande \u00e0 Louis IX<\/strong> (futur Saint-Louis) \u00ab\u00a0d\u2019en finir avec cette synagogue de satan\u00a0\u00bb.<\/em><\/p>\n

Le s\u00e9n\u00e9chal du roi \u00e0 Carcassonne l\u00e8ve aussit\u00f4t une arm\u00e9e. L\u2019exp\u00e9dition est plac\u00e9e sous l\u2019autorit\u00e9 spirituelle de l\u2019archev\u00eaque de Narbonne. Le si\u00e8ge commence au printemps 1243. L\u2019attaque d\u00e9marre c\u00f4t\u00e9 sud-ouest. Apr\u00e8s plusieurs \u00e9checs, les assaillants d\u00e9couvrent un point faible<\/strong> \u00e0 l\u2019extr\u00e9mit\u00e9 orientale de la cr\u00eate rocheuse. Peu avant No\u00ebl, au terme d\u2019une p\u00e9rilleuse escalade nocturne, ils r\u00e9ussissent \u00e0 s\u2019emparer du poste de surveillance du Roc de la Tour<\/strong>. Les catapultes, tr\u00e9buchets et autres armes de guerre sont alors achemin\u00e9s, en pi\u00e8ces d\u00e9tach\u00e9es.<\/p>\n

Durant deux mois, m\u00e8tre apr\u00e8s m\u00e8tre, les crois\u00e9s parviennent \u00e0 gagner les abords imm\u00e9diats du castrum. L\u2019assaut est donn\u00e9 \u00e0 la fin du mois de f\u00e9vrier. Il est repouss\u00e9. Pierre-Roger de Mirepoix, conscient que si une nouvelle attaque r\u00e9ussit, il s\u2019ensuivra un massacre g\u00e9n\u00e9ral, n\u00e9gocie la reddition<\/strong> de la place. Les la\u00efcs auront la vie sauve, ainsi que les \u00ab parfaits \u00bb et les \u00ab parfaites \u00bb qui abjureront. Une tr\u00eave de 15 jours \u00e0 compter du 1^{er<\/sup> mars est accord\u00e9e aux d\u00e9fenseurs avant la reddition. Le 16 mars, apr\u00e8s dix mois de si\u00e8ge, Monts\u00e9gur est remis entre les mains du s\u00e9n\u00e9chal, tandis qu\u2019un immense b\u00fbcher<\/strong> est dress\u00e9 au pied de la montagne pour les cathares ayant refus\u00e9 d\u2019abjurer. Les chroniques disent qu\u2019ils \u00e9taient au nombre de 225. Les sources ont permis d\u2019en identifier 68.[\/vc_column_text]}

\u00ab MONTS\u00c9GUR III \u00bb, LA FORTERESSE DES L\u00c9VIS<\/span><\/div>[vc_column_text el_class=\u00a0\u00bbpagehistoire\u00a0\u00bb]Apr\u00e8s la chute de Monts\u00e9gur, le village \u00ab\u00a0h\u00e9r\u00e9tique\u00a0\u00bb est sans doute volontairement ras\u00e9 par les crois\u00e9s, comme l\u2019ordonnaient la loi canonique et la loi civile. En juillet 1245, la place est remise \u00e0 son seigneur \u00ab\u00a0l\u00e9gitime\u00a0\u00bb, Guy II de L\u00e9vis<\/strong>, qui pr\u00eate hommage au roi de France et se voit confier la construction d\u2019une nouvelle forteresse<\/strong>. \u00c0 la diff\u00e9rence des autres ch\u00e2teaux de la s\u00e9rie, l\u2019\u00e9dification de cette nouvelle forteresse n\u2019est donc pas dirig\u00e9e directement depuis la s\u00e9n\u00e9chauss\u00e9e de Carcassonne. Ni m\u00eame r\u00e9alis\u00e9e par les ma\u00eetres d\u2019\u0153uvre du roi. Mais l\u2019objectif reste le m\u00eame : symboliser la main mise du roi sur le territoire et garantir sa d\u00e9fense face \u00e0 la couronne d\u2019Aragon. Pour ce faire, Guy II de L\u00e9vis emprunte aux nouvelles techniques du mod\u00e8le d\u00e9fensif philippien<\/strong><\/a> et entreprend un vaste chantier sur les ruines de l\u2019ancien castrum, probablement entre la seconde moiti\u00e9 du XIII^{e<\/sup> si\u00e8cle et le d\u00e9but du XIVe<\/sup> si\u00e8cle.<\/p>\n}

Au cours des deux si\u00e8cles suivants, les L\u00e9vis vont occuper le site, non point \u00e0 titre de r\u00e9sidence seigneuriale donc. Mais en tant que place militaire<\/strong>, strat\u00e9giquement bien plac\u00e9e sur la ligne de forteresses qui, par Roquefixade, Puivert et Quillan, court de Foix aux Corbi\u00e8res et de l\u00e0 \u00e0 la mer. Si on s\u2019en r\u00e9f\u00e8re \u00e0 un document du 15\u00a0janvier 1476, Jean IV de L\u00e9vis doit, par ordre du roi, y tenir garnison et en assurer les r\u00e9parations, avec six autres places-fortes du pays. En 1496, le ch\u00e2teau est encore dit \u00ab\u00a0d\u00e9fensable \u00bb<\/em>. Probablement abandonn\u00e9 d\u00e8s le XVI^{e<\/sup> si\u00e8cle, le site perd son int\u00e9r\u00eat strat\u00e9gique avec la signature du} trait\u00e9 des Pyr\u00e9n\u00e9es<\/a> en 1659.[\/vc_column_text][\/vc_column][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/6″][\/vc_column][\/vc_row][vc_row css=\u00a0\u00bb.vc_custom_1547546108959{padding-right: 25px !important;padding-left: 25px !important;}\u00a0\u00bb][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/6″][\/vc_column][vc_column width=\u00a0\u00bb2\/3″][vc_custom_heading text=\u00a0\u00bbDESCRIPTION DU CH\u00c2TEAU DE MONTS\u00c9GUR\u00a0\u00bb font_container=\u00a0\u00bbtag:h2|text_align:left|color:%23f05922″ google_fonts=\u00a0\u00bbfont_family:Open%20Sans%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C600%2C600italic%2C700%2C700italic%2C800%2C800italic|font_style:600%20bold%20regular%3A600%3Anormal\u00a0\u00bb][vc_separator color=\u00a0\u00bbcustom\u00a0\u00bb align=\u00a0\u00bbalign_left\u00a0\u00bb border_width=\u00a0\u00bb3″ el_width=\u00a0\u00bb10″ accent_color=\u00a0\u00bb#f05922″][vc_column_text el_class=\u00a0\u00bbpagehistoire\u00a0\u00bb]Le ch\u00e2teau de Monts\u00e9gur a \u00e9t\u00e9 \u00e9difi\u00e9 entre la seconde moiti\u00e9 du XIII^{e<\/sup> si\u00e8cle et le d\u00e9but du XIVe<\/sup> si\u00e8cle. Il prend la place de de l\u2019ancien castrum cathare. La forteresse royale de Monts\u00e9gur se compose d\u2019une vaste cour<\/strong> et d\u2019un logis-Donjon<\/span>. <\/strong>L\u2019architecture t\u00e9moigne de l\u2019application des nouvelles techniques d\u00e9fensives du} mod\u00e8le philippien<\/a>. On y acc\u00e8de par sa face sud-ouest, au terme d\u2019une ascension \u00e0 pied de 30\u00a0minutes environ.[\/vc_column_text][vc_custom_heading text=\u00a0\u00bbLA COUR\u00a0\u00bb font_container=\u00a0\u00bbtag:h3|font_size:30|text_align:left|color:%23f05922″ google_fonts=\u00a0\u00bbfont_family:Open%20Sans%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C600%2C600italic%2C700%2C700italic%2C800%2C800italic|font_style:400%20regular%3A400%3Anormal\u00a0\u00bb][vc_column_text el_class=\u00a0\u00bbpagehistoire\u00a0\u00bb]La cour du ch\u00e2teau de Monts\u00e9gur, dont le trac\u00e9 suit au plus pr\u00e8s le contour du sommet rocheux, est entour\u00e9e de murailles \u00e9paisses d\u2019environ 2,50 m et hautes par endroits de 15 m. Perc\u00e9e dans le flanc sud-ouest, la porte d\u2019entr\u00e9e<\/strong> restaur\u00e9e laisse appara\u00eetre les vestiges d\u2019une Bret\u00e8che<\/span>, petit ouvrage d\u00e9fensif \u00e9difi\u00e9 en surplomb.<\/p>\n

L\u2019int\u00e9rieur de la cour est aujourd\u2019hui vide de tout b\u00e2timent. Seuls quelques bases de murs au sol et les trous de boulins<\/span><\/strong>, o\u00f9 venaient s\u2019encastrer les poutres supportant les \u00e9tages sup\u00e9rieurs, permettent d\u2019imaginer l\u2019agencement original. Trois escaliers<\/strong> \u00e0 vol\u00e9e droite, m\u00e9nag\u00e9s dans l\u2019\u00e9paisseur des murs, donnaient acc\u00e8s au Chemin de ronde<\/span><\/strong> en partie conserv\u00e9.<\/p>\n

Le front oriental se caract\u00e9rise par un\u00a0\u00ab\u00a0mur-bouclier\u00a0\u00bb <\/strong>d\u2019une \u00e9paisseur de<\/strong> 4 m et autrefois couronn\u00e9 de Hourds<\/span>. Cette d\u00e9fense est particuli\u00e8rement soign\u00e9e. Elle montre que les b\u00e2tisseurs de la nouvelle forteresse royale avaient bien retenu la le\u00e7on inflig\u00e9e aux cathares par les crois\u00e9s en 1244. Il n’\u00e9tait pas question de se laisser surprendre par une attaque venue de l\u2019est ![\/vc_column_text][vc_custom_heading text=\u00a0\u00bbLE LOGIS-DONJON\u00a0\u00bb font_container=\u00a0\u00bbtag:h3|font_size:30|text_align:left|color:%23f05922″ google_fonts=\u00a0\u00bbfont_family:Open%20Sans%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C600%2C600italic%2C700%2C700italic%2C800%2C800italic|font_style:400%20regular%3A400%3Anormal\u00a0\u00bb][vc_column_text el_class=\u00a0\u00bbpagehistoire\u00a0\u00bb]Situ\u00e9 au nord-ouest du site, le logis-donjon s\u2019\u00e9levait \u00e0 l\u2019origine deux \u00e0 trois fois plus haut, et n\u2019\u00e9tait accessible que par le premier \u00e9tage. La porte haute que l\u2019on distingue aujourd\u2019hui c\u00f4t\u00e9 cour \u00e9tait vraisemblablement reli\u00e9e au chemin de ronde. Gr\u00e2ce \u00e0 une structure en bois facilement escamotable en cas de d\u2019attaque. L\u2019acc\u00e8s s\u2019effectue d\u00e9sormais par l\u2019ext\u00e9rieur en faisant le tour de la muraille.<\/p>\n

Au niveau bas, de plan rectangulaire, subsistent une citerne<\/strong> et une salle d\u00e9fendue par cinq Arch\u00e8res<\/span><\/strong>. Un Escalier \u00e0 vis<\/span><\/strong>, m\u00e9nag\u00e9 dans l\u2019angle sud-ouest, acc\u00e9dait au premier \u00e9tage. Autrefois vo\u00fbt\u00e9e sur Crois\u00e9es d\u2019Ogives<\/span>, cette grande salle est \u00e9clair\u00e9e par quatre fen\u00eatres \u00e0 Coussi\u00e8ge<\/span>.<\/strong> Elle\u00a0comporte les traces d\u2019une chemin\u00e9e<\/strong> dans la hauteur du mur sud. Signes que le mod\u00e8le d\u00e9fensif philippien<\/a> ne l\u00e9sinait ni sur l\u2019\u00e9l\u00e9gance ni sur le confort.[\/vc_column_text][vc_custom_heading text=\u00a0\u00bbLES VESTIGES DE L’ANCIEN CASTRUM CATHARE\u00a0\u00bb font_container=\u00a0\u00bbtag:h3|font_size:30|text_align:left|color:%23f05922″ google_fonts=\u00a0\u00bbfont_family:Open%20Sans%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C600%2C600italic%2C700%2C700italic%2C800%2C800italic|font_style:400%20regular%3A400%3Anormal\u00a0\u00bb][vc_column_text el_class=\u00a0\u00bbpagehistoire\u00a0\u00bb]Le ch\u00e2teau qui dominait autrefois le castrum cathare a enti\u00e8rement disparu. Il a \u00e9t\u00e9 remplac\u00e9 par le ch\u00e2teau de Monts\u00e9gur que nous venons d\u2019\u00e9voquer. Les fouilles, conduites de 1968 \u00e0 1990, ont permis de d\u00e9gager des vestiges d\u2019habitations <\/strong>sur les flancs nord et ouest du site. Plus loin, c\u00f4t\u00e9 est, le long de la cr\u00eate rocheuse, apparaissent les traces de l\u2019ancienne Barbacane<\/span><\/strong> et du poste de surveillance du Roc de la Tour<\/strong>. C\u2019est au pied de la barbacane que se d\u00e9roul\u00e8rent les combats les plus violents du si\u00e8ge de 1244. Comme en atteste la d\u00e9couverte de nombreux boulets de pierre et traits d\u2019arbal\u00e8tes, mais aussi de plusieurs squelettes perc\u00e9s de pointes de fl\u00e8ches retrouv\u00e9s dans l\u2019aven du Tr\u00e9buchet. Deux d\u2019entre eux sont aujourd\u2019hui expos\u00e9s au mus\u00e9e de Monts\u00e9gur<\/strong><\/a>, parmi les nombreux vestiges et objets t\u00e9moignant des combats et du mode de vie des habitants du castrum.[\/vc_column_text][vc_separator color=\u00a0\u00bbwhite\u00a0\u00bb][\/vc_column][vc_column width=\u00a0\u00bb1\/6″][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column][vc_custom_heading text=\u00a0\u00bbLE CH\u00c2TEAU DE MONTS\u00c9GUR EN IMAGES\u00a0\u00bb font_container=\u00a0\u00bbtag:h2|text_align:center|color:%23f05922″ google_fonts=\u00a0\u00bbfont_family:Open%20Sans%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C600%2C600italic%2C700%2C700italic%2C800%2C800italic|font_style:600%20bold%20regular%3A600%3Anormal\u00a0\u00bb][vc_separator color=\u00a0\u00bbcustom\u00a0\u00bb border_width=\u00a0\u00bb3″ el_width=\u00a0\u00bb10″ accent_color=\u00a0\u00bb#f05922″][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]

<\/div>

<\/div>

<\/div>

<\/div><\/a><\/div><\/div>

<\/div>

<\/div>

<\/div>

<\/div><\/a><\/div><\/div>

<\/div>

<\/div>

<\/div>

<\/div><\/a><\/div><\/div>

<\/div>

<\/div>

<\/div>

<\/div><\/a><\/div><\/div>

<\/div>

<\/div>

<\/div>

<\/div><\/a><\/div><\/div>

<\/div>

<\/div>

<\/div>

<\/div><\/a><\/div><\/div>

<\/div>

<\/div>

<\/div>

<\/div><\/a><\/div><\/div>

<\/div>

<\/div>

<\/div>

<\/div><\/a><\/div><\/div>

<\/div>

<\/div>

<\/div>

<\/div><\/a><\/div><\/div><\/div><\/div>